D'une nature plutôt calme, douce et aimable, Aury possède bien d'autres facettes catastrophiques. Etant une jeune hystérique, elle ne contrôle absolument rien de sa minable vie. L'envie de plaire à tout le monde la rongeait, mais l'envie de séduire la hantait encore plus. Elle n'avait que peu d'amis, mais c'était si rare qu'ils passent du temps ensemble. Elle est une comédienne devant chaque personne qu'elle croise, se perdant parfois elle même dans ses propres mensonges. Elle ne montrait que le meilleur d'elle même, parfois elle en inventait des qualités. Elle voulait être belle, elle voulait être comme chaque personne qu'elle croisait, être parfaite. Chaque rejet, chaque irritation, chaque fois qu'on osait l'ignorer, chaque fois qu'on la blessait comme ça...elle entamait une sorte de haine contre toutes ces personnes, les larmes ruisselant sur ses joues, elle ne rêvait alors plus que du moment où elle allait les abattre. C'est dans ce genre de moment que ses crises se déclenchaient. D'abord, elle devenait hors de contrôle, elle devenait obsédée par une personne, elle été sans arrêt en train de penser à ça, puis elle voulait entrer dans sa vie, forcer la rencontre, obliger le coup de foudre qu'elle attendait. Tout ça était faux, mais pour elle, c'était plus que réel. Elle entrait dans une folle rage et finissais par achever ses victimes. Elle était incontrôlable. Mais elle aimait par dessus tout, c'est que juste avant la mort de sa victime qu'elle aurait si tendrement bichonnée, elle prenait un malin plaisir à les violer. Pourtant, après chaque meurtre, elle redevenait elle même petit à petit. Elle rentrait calmement chez elle, parfaitement bien, puis souvent elle perdait connaissance. Au réveil, pas un souvenir ne resurgissait. Elle avait beau chercher parfois, ce qu'elle avait fait pendant des jours et des jours, rien ne lui revenait. Elle aurait pu se torturer que rien ne serait revenu. En même temps qu'elle cherchait des réponses à ses questions, elle développait d'autres crises, encore, et encore.

Pour accompagner le caractère intéressant de ce personnage, on lui donne aussi un physique parfois peu accueillant. De fines lèvres pincées, teintée de bleu, à cause de son sang qui circule mal. Un nez tout ce qu'il y a de plus normal, de grands yeux souvent cernés, gardant deux iris bien différentes. Son visage rond, sa peau pâles...si pâle. Ses cheveux blancs, d'apparence si peu naturels et pourtant présent depuis sa plus tendre enfance. Un air un peu douteux pour certains, parfois plus charismatique pour d'autres. Elle avait ses longs cheveux cassant, sûrement trop secs. Elle n'était pas bien épaisse, de petite taille, munie d'un corps faible et tremblant, elle était toujours là à essuyer les couverts, à guetter les gens qui pensaient souvent de mauvaises choses. Elle le remarquait, elle ne disait rien. Vous savez, beaucoup de personnes pensaient aussi qu'elle était battue, traumatisée. Mais les bleus à ses poignets n'étaient pas dû à des cordes qui la ligotaient, vous savez, ses griffures non plus, les hématomes ici et là...quand ils sont au bord de l'asphixies, les gens se débatent, ils frappent. Elle ne peut pas tout cacher non plus, et la plupart d'entre eux, elle ne se souvient plus d'où ils viennent.
Concernant ses habits, étant serveuve, c'est un tablier blanc qui accompagnait sa chemise moulante et sa courte jupe qui découvrait ses frêles jambes. Toutes deux étaient noires. Comme souvent d'ailleurs, elle ne portait quasiment que du noir, plus discret, plus neutre.

Note 1
Une journée bien comme les autres, le restaurant était calme. Une jeune femme venait d'entrer. Un homme, ensuite, qui directement était venu s'asseoir au large bar. Il demanda juste un café. Je lui souriais gentillement, la tasse déposée délicatement devant lui, qu'il m'arracha presque des mains en réclamant un sucre. Je le déposais doucement sur sa petite cuillère, toujours en souriant, mais il m'ignora de plus belle et me lança quelques pièces avant de quitter le restaurant. Un autre jour peut-être.

Note 2
J'ai pourtant essayé ! J'ai tout essayé pour qu'il me regarde, qu'il remarque mes sourires ! Il s'en fiche ! Aujourd'hui, c'est sa dernière chance, j'ai pourtant été gentille, je lui ai servi son café avec beaucoup de calme et de douceur. Ses beaux yeux verts, ses pièces déjà lancées sur le contoir, à nouveau il me quittait sans même avoir prit le temps de faire attention à moi. S'il se moque de moi, je veux savoir pourquoi !

Note 3
S'il t a quelqu'un dans sa vie, qui l'empêche de venir ici, je le saurais. Il était à peine sorti de sa maison que je me cachais. Il avance, sans inquiétude. Quant à moi, je suivais chacun de ses pas, de son appartement à la confiserie du coin de sa rue, de la boulangerie au parc...Il n'avait cessé de marcher aujourd'hui. Le suivre ne m'a pas été d'une grande utilité, mais au moment de rentrer chez lui, ce soir, il allait enfin être forcé de me regarder.

Note 4
J'avais bien remarqué son regard en toquant à sa porte, son air tout étonné, tout paniqué. On n'avait même pas parlé, refusant toujours mes sourires, j'en avais vraiment ma claque ! Depuis qu'il était sortit du coffre de ma voiture, je le trouvais bien calme dans cette petite chambre où je le laissais dormir cette nuit. En entrant, je remarquais q'il avait éteint les bougies que je m'empressais de rallumer, tout en déposant le repas sur la table ronde que j'avais orné de tas de petites choses romantiques.

Note 5
Il a tout gâché, je portais laa somptueuse robe que Maman m'avait offerte et il l'avait entièrement tachée de vin. Mon repas tombe à l'eau, il m'a griffé, traité de folle, je le hais ! Il m'a humiliée, repoussée. Maintenant qu'il est attaché à ma chaise, dans le petit hangar où se trouve la chambre, il est enfin calme. La drogue fait effet, les quelques plaies que j'avais tracées sur son torse le rendaient encore plus irrésistible. J'avais arraché une bonne partie de ses dents pour qu'il ne puisse pas me mordre quand je caresserais sa langue avec la mienne. Il serait sage, il passerait un bon moment avec moi ce soir.

Note 6
Le soir approchait, cela fisait deux jours que je le connaissais bien. Un jour à le suivre, unnjour dans mon hangar. Ce soir j'allais atteindre mon but, simplement vêtue de sous-vêtements, j'avais éteint les lumières et l'entendais qui respirait fortement. Peut-être était-il excité ? Je l'espère en tout cas, il n'aura pas le choix ce soir, j'allais enfin pouvoir m'amuser un peu.

Note 7
Après avoir sagement fait l'amour avec lui, plus ou moins contre sa volonté, je rentrais chez moi. Ayant pris soin tout à l'heure de serrer sa fine gorge entre mes mains aussi fort que je pouvais, j'avais laissé son corps je n'sais trop où. Ma tête commençait à tourner et je ne rassemblais plus très bien les derniers évènements de cette semaine. A peine rentrée, je prenais une douche, quelques pillules et je retombais dans mon lit sans avoir besoin de me battre pour trouver le sommeil.

Note 8
Que s'est-il passé..?